
Public lors du second tour du concours d’éloquence
Avant toute chose, nous souhaitons remercier chaleureusement le Crédit Agricole Alpes Provence pour son précieux soutien, qui a permis à ce bel événement de voir le jour, ainsi qu’à Adélaïde Tinel pour son accompagnement essentiel dans la préparation des élèves.
Ils étaient douze au départ, animés par la même envie de convaincre, d’émouvoir et de défendre leurs idées. Douze candidats, chacun avec son histoire, son style, sa sensibilité. Il n’y eut pourtant qu’un gagnant. Voici comment s’est déroulé cet événement où, pendant trois soirées, la parole fut reine.
Une première dans l’histoire de Centrale Méditerranée
Pour la première fois dans l’histoire de Centrale Méditerranée, un concours d’éloquence a pris place au cœur de l’école. KSI a souhaité l’organiser, convaincue qu’un ingénieur dépourvu d’aisance oratoire perd une part fondamentale de son efficacité. Alors, avec l’aide d’Adélaïde Tinel, KSI a travaillé sur la forme de ce concours afin que sa réussite soit totale. Il en résulta alors le format suivant : un cours de préparation à l’éloquence dispensé par Mme Tinel avant d’enchaîner un tour de concours d’éloquence chaque semaine pendant trois semaines.
Deux premiers tours riches en intensité
Dès les premières prestations, le ton était donné : maîtrise, audace et créativité. Les orateurs se sont succédé, défiant le trac pour offrir au public des discours passionnés, drôles et parfois même profondément intimes. Alors que le premier tour composé d’une plaidoirie sur un thème libre donna lieu à des interprétations uniques et révélatrices de leur orateur, le second tour révéla le talent de chacun à manier les mots avec intelligence et précision, par une plaidoirie à partir d’une citation imposée.
Le jury évolua au cours du temps : composé au 1er tour de membres de KSI ainsi que de l’association La Tribune, puis de certains membres du personnel de l’École Centrale Méditerranée au 2nd tour. Les critères étaient exigeants : clarté, structure, présence scénique, force de conviction. De ces deux tours, il ne resta que deux candidats : Simon COURCOL et Léo KHAYAT. Le premier représente la force tranquille par ses discours sincères et bouleversants où l’on sent que chaque mot a été choisi avec soin dans le but de toucher le public. Le second est plein de fougue et ses textes poétiques et romanesques sont aussi beaux que l’interprétation théâtrale qui les accompagne.
Une finale orchestrée par KSI, devant un amphithéâtre comble
La grande finale du concours d’éloquence organisé par KSI eut lieu le 21 octobre dernier dans un amphithéâtre Joule à guichets fermés. Les deux finalistes avaient sorti leur tenue et leurs mots des grands soirs devant un public survolté. Trois épreuves avaient été préalablement choisies par KSI pour les départager : une plaidoirie sur le thème « Aimer, est-ce se perdre ? », une improvisation avec dix minutes de préparation sur « Le Père Noël est-il une ordure ? » avant de clôturer cette magnifique soirée sur un débat passionné dont l’intitulé était « Le mensonge est-il un mal nécessaire ? ».

Simon COURCOL (à gauche) s’adressant à Léo KHAYAT(à droite) lors du débat
La responsabilité de choisir un gagnant reposa sur cinq jurés que nous remerçions grandement et qui étaient issus de la direction de l’école, de nos partenaires et même de l’université Aix-Marseille (AMU) : Wafah LOUZARI (PwC), Franck CAVALLARO (Crédit Agricole Alpes Provence), Adelaïde TINEL (RESET), Alexandra THIRION (Centrale) et enfin Sabine LUCIANI (AMU).
Un vainqueur célébré, douze talents révélés
Après de longues minutes de délibérations, le nom du gagnant retentit, couronnant plusieurs semaines d’entraînement, de doutes et de persévérance. Le vainqueur de cette première édition du concours d’éloquence est Léo KHAYAT ! Cette victoire récompense son magnifique parcours, ses textes poétiques et percutants ainsi que le cœur qu’il mettait dans l’interprétation de ses plaidoiries.

Léo Khayat (à droite) accompagné d’Adélaïde TINEL après sa victoire

Le vainqueur de cette édition, entouré des membres de KSI et de La Tribune
Mais au-delà du podium, tous les participants, élèves de Centrale Méditerranée, sont sortis grandis de cette expérience : l’éloquence, ici, n’était pas seulement un concours, mais une célébration du pouvoir des mots.
Alors un grand merci à Nathaël WINANDY-PROUST, Ariel DIA, Sarha-Florentine LEGRY, Elina FOURNIER, Maxime MERMIER, Thibault DENIS, Arthur CHICHERY-CONDE, Axel CORTINA, Mathéo NISS, Jade MEYER pour leur participation, sans oublier les deux finalistes de cette édition : Simon COURCOUL et Léo KHAYAT.
Article rédigé par Axel Cortina

